Pourquoi ai-je écrit cette histoire ? Bonne question… à laquelle je n’ai pas véritablement de réponse. Enfin, presque.
Le polar, j’aime. J’en lis beaucoup. Mais de là à en écrire, c’est une tout autre histoire. Mon truc, c’est l’imaginaire (la SFFF comme ont dit dans le milieu, pour : Science-Fiction, Fantasy, Fantastique). Ce que j’ai fait avec Magical London, sorti chez Alter Real Editions l’an passé, Faites vox voeux chez Bookmark et 2184 au Cherche midi. Et puis, prochainement, avec un roman qui sortira bientôt chez Inceptio Editions (mais chuuuut, je n’en dis pas plus).
« Une nuit de 1948 » : un challenge
Du coup, pourquoi un polar ? Je ne sais pas véritablement. Peut-être par goût du challenge. Car à l’heure du binge-watch et des cliffhangers, écrire un polar qui surprend n’est pas chose si aisée, surtout face à un public aguerri qui attend d’être surpris.
De quoi parler ? Quelle longueur ? Face à ces questions que j’ai décidé de balayer d’un revers de la main, je me suis posé devant mon ordi et j’ai déroulé mon histoire. Comme ça, pour tester. Puis une idée m’est venue, un matin. L’histoire d’un héritage qui aurait mal tourné, avec un hôtel mystérieux pour toile de fond.
Écrire un polar qui surprend n’est pas chose si aisée.
Ça devait se passer à Manhattan (ville que j’adore pour y être allé trois fois) et puis, une chose en amenant une autre, ça c’est terminé à Pigalle, dans les années 40. Avec une brique non négligeable : la condition des LGBT+ à cette époque.
Au fil de mes recherches, j’en apprends de belles sur le Paris de l’époque. Tellement, qu’à force de tout noter sur des bouts de papier, l’histoire a fini par défiler sous mes doigts. La fin ? Je ne l’avais même pas en tête dès le début. Elle est venue toute seule, comme une cerise sur le gâteau.
« Une nuit de 1948 » s’est fait, comme ça, sans réfléchir
Alors, voyez, écrire ne s’explique pas.
J’avais juste envie de me tester et, en tant que gay moi-même, d’apporter ma pierre à l’édifice pour ne pas oublier que des personnes LGBT, ça a toujours existé, et de tout temps (si, si !).
Julien Simon, le patron édito de l’app Doors – Infinite Stories (ex-Rocambole), qui a retenu mon histoire pour publication après l’avoir soumise au concours Ex-aequo de la Nouvelle Policière (que j’ai perdu de peu !), m’a même demandé : « Quelle est la part de vrai dans ton histoire ? ». Réponse : hormis les héros et le Frochot, quasiment tout. La police des moeurs, le député qui chassait les gays, le Pigalle de l’époque, les célébrités qui festoyaient… Croyez-moi, vous allez en apprendre de belles !
Pour lire « Une nuit de 1948 », téléchargez l’application Doors – (ex-Rocambole), c’est gratuit. Il y a une formule payante pour tout lire, mais vous avez aussi une période gratuite de 14 jours. Alors, qu’attendez-vous pour passer une folle nuit au sein du Frochot, à Pigalle, en 1948 ?
PS : n’oubliez pas de poster un commentaire sur mon histoire !