Suite supposée de son œuvre ultime “La servante écarlate”, que vaut “Les testaments”, cet opus tant attendu proposé par Robert Laffont ?
Les Testaments : la suite de “La servante écarlate”, vraiment ?
Le pitch : Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l’intérieur…
Sortie seulement l’an passé, cette suite au cultissime « La Servante écarlate » (adapté dans la série télé “The Handmaid’s Tale”) fait froid dans le dos et sa lecture, bien que dure, est un régal pour les yeux. Non seulement Margaret Atwood (dont je suis un fan absolu) réalise le tour de force d’imaginer une suite en prenant quelques libertés par rapport à l’excellente série, mais en plus, on y apprend pas mal de choses sur le devenir de Galaad.
Rarement une dystopie n’a été plus actuelle.
Enfin, cette dystopie pose de vraies questions quant au droit des femmes dans la société et expose une théorie politique quant aux dictatures. Notamment comment, avec le temps, elles peuvent pourrir de l’intérieur.
Un vrai page-turner.
Intéressant, instructif, passionnant.
Les testaments, de Margaret Atwood, chez Robert Laffont, 552 pages, 22,90€.
Si vous ne connaissez toujours pas la série “La servante écarlate” (l’une des meilleures de ces dix dernières années pour moi), aussi appelée par les puristes “The Handmaid’s Tale”, rattrapez votre retard au plus vite !