L’écriture est une passion pour beaucoup d’entre nous. Nous avons tous envie de partager nos histoires, nos idées, nos émotions avec le monde. Mais lorsque nous décidons de nous lancer dans l’aventure de l’écriture professionnelle, nous devons faire face à un dilemme cornélien : doit-on écrire pour soi ou selon les attentes du public ?
Pour répondre à cela, il est important de se poser les bonnes questions avant de commencer à écrire. Que veut-on raconter ? Quel message faire passer ? Il vous faut aussi réfléchir au public cible. Qui va lire ce livre ? Quels sont leurs intérêts ?
D’un côté, il y a l’envie de se faire plaisir, d’écrire ce qui nous fait vibrer, ce que nous avons envie de lire. C’est ce qui nous pousse à nous lever le matin et à nous mettre à écrire, à passer des heures à peaufiner nos textes. C’est ce qui nous donne envie de continuer, même lorsque c’est difficile.
De l’autre côté, il y a la réalité du monde de l’édition, comme en appliquant les 7 facteurs que je vous avais détaillés ici. Les maisons d’édition sont des entreprises qui doivent vendre des livres. Si elles ne publient pas des livres qui correspondent aux attentes du public, elles risquent de faire faillite.
Ainsi, les éditeurs sont souvent à la recherche de livres qui correspondent aux tendances du moment. Ils s’intéressent aux genres qui marchent, aux auteurs qui sont populaires, aux sujets qui font parler.
Pour un auteur débutant, il peut être tentant de se conformer à ces attentes. Après tout, si l’on veut réussir, il faut que son livre soit publié. Et pour être publié, il faut que le livre plaise aux éditeurs.
Mais est-ce vraiment la bonne solution ?
Écrire pour les autres : les dangers de l’écriture à la demande
L’écriture à la demande peut être problématique. Tout d’abord, elle peut participer à l’uniformisation des textes. Lorsque les auteurs se conforment aux attentes du public, ils ont tendance à écrire des livres qui se ressemblent. Cela peut nuire à la diversité de la littérature et à l’expression de la créativité.
L’écriture à la demande peut conduire à l’échec.
Ensuite, l’écriture à la demande peut conduire à l’autocensure. Les auteurs peuvent avoir peur de ne pas correspondre aux attentes du public et de ne pas être publiés. Cela peut les empêcher d’écrire ce qu’ils ont vraiment envie d’écrire, ce qui peut être frustrant et démotivant.
Enfin, l’écriture à la demande peut conduire à l’échec. Lorsque les auteurs ne sont pas passionnés par leurs livres, il est moins probable qu’ils parviennent à créer un texte de qualité. Et un texte de qualité est plus susceptible d’être apprécié par le public.
Écrire pour soi : est-ce vraiment une meilleure solution ?
Écrire pour soi est une meilleure solution, car elle permet aux auteurs d’être plus libres et plus créatifs. Lorsque les auteurs écrivent ce qu’ils ont envie d’écrire, ils sont plus passionnés et plus investis dans leur travail. Cela se ressent dans la qualité des textes, qui sont plus susceptibles de toucher le public.
Mais il faut garder en tête qu’écrire pour soi ne garantit pas le succès. Mais au moins les auteurs ont plus de chance de créer des livres uniques, à leur image, et qui peuvent se démarquer.
Alors : doit-on écrire pour soi ou pour les attentes du public ?
La réponse n’est pas simple. Il faut trouver un équilibre entre ces deux pôles. Il est important d’être conscient des attentes du public, mais il ne faut pas non plus se laisser enfermer dans ces attentes. Et toujours avoir la liberté d’écrire ce que l’on a envie d’écrire, même si cela ne correspond pas aux tendances du moment.
En fin de compte, la meilleure façon d’écrire est de suivre sa passion. Lorsque l’on écrit ce qu’on aime, on a plus de chances de créer des textes qui sont bons et qui touchent le public.