Parfois, être publié en maison d’édition ne donne pas les résultats qu’on escomptait. Et ce n’est ni un drame, ni un échec. C’est juste… la réalité du métier. Reprendre ses droits peut s’avérer être un acte nécessaire pour l’estime de soi, et pour continuer à avancer.
Certains l’auront peut-être remarqué (ou pas) : deux de mes romans ont récemment disparu de mon site — de la page Livres et des Articles. Mais ils sont encore visibles sur Amazon. C’est normal : je n’ai plus la main sur ces éditions, gérées à l’époque par leurs maisons d’édition respectives.
Livres retirés de la vente : lesquels sont concernés ?
Il s’agit de « Magical London » — rebaptisé un temps Knocking on Hell’s Door (titre que je n’ai jamais validé, mais que je n’avais pas pu refuser à l’époque) — et de « De l’autre côté des étoiles », publié initialement chez Inceptio avant que la maison ne ferme. Une version enrichie de ce dernier est aujourd’hui disponible en autoédition.

J’ai appris à mes dépens — et avec beaucoup de persévérance — que le métier d’auteur, qu’on soit publié par une maison ou en autoédition, demande du courage, de la patience et une bonne dose de résilience. J’en avais d’ailleurs parlé dans un article très personnel, qui avait suscité pas mal de réactions.
Ces deux livres ne sont pas les seuls que j’ai repris. Le tout premier fut une courte nouvelle MxM rebaptisée « Zacharie et Jérémy — Rencontre surnaturelle au Louvre ». C’était mon tout premier titre autoédité sur Amazon KDP, après une première expérience en ME décevante.

En tout, j’ai signé 5 contrats d’édition ces 6 dernières années… et j’en ai interrompu 4.
En tout, j’ai signé 5 contrats d’édition ces 6 dernières années… et j’en ai interrompu 4 : 2 pour des raisons de gestion discutables (restons polis, car il ne faut pas froisser le milieu), 2 autres parce que les maisons ont cessé leur activité. C’est aussi ça, la vie d’un écrivain.
À part pour « De l’autre côté des étoiles » (vendu à environ 900 exemplaires environ chez Inceptio), les 3 autres n’ont pas dépassé les 400 ventes. Une sérieuse claque, donc.
Livres retirés de la vente : vous n’avez jamais lu mon polar historique « Une nuit de 1948 » ? C’est normal
Parmi les titres retirés de mon site figure également « Une nuit de 1948 », mon premier polar sériel initialement publié sur Rocambole (puis Doors), avant que la plateforme ne soit rachetée, puis que Vivlio Studio ne ferme à son tour en avril 2025. J’ai récupéré le texte avec l’intention d’en faire un vrai roman — un polar queer dans le Paris d’après-Seconde guerre — que je propose actuellement à des éditeurs (contactez-moi si vous êtes un éditeur et intéressé). Le récit est très cool et en ces temps où la diversité est menacée de toutes parts, ce récit est devenu plus qu’utile. Croisons les doigts.

Ma Google Search Console (l’outil Google très précieux qui gère le référencement), m’a récemment soufflé que « certaines pages de mon site avaient disparu… » et c’est vrai. Mais c’était volontaire, vous l’aurez compris. Je préfère les mettre en brouillon plutôt que de vous diriger vers des pages 404. Après tout, il n’y a rien de plus frustrant, pour un client / lecteur, que de tomber sur un livre qu’on ne peut plus acheter.
Manuscrits déjà corrigés par des professionnels cherchent éditeurs
Et « Magical London », alors ? C’est un texte important pour moi. Mon tout premier roman édité. Malheureusement, il est sorti en novembre 2020 (une période compliquée, en plein post-COVID, avec un couvre-feu à 18h), et ma ME n’avait aucun diffuseur librairie pour le vendre. Résultat : une sortie fantôme. Et pourtant, ce livre, je l’aime profondément. Et beaucoup d’entre vous l’ont aimé aussi — vos retours sur Amazon, toujours en ligne, en témoignent.

J’ai donc repris les droits. Je le propose à de nouveaux éditeurs (coucou les éditeurs si vous le voulez !), mais s’il ne trouve pas preneur, il pourrait bien revenir… comme romance de Noël 2025, en autoédition, cette fois-ci avec la mise en page et surtout la couverture que j’imagine depuis toujours.
Merci à vous, lectrices et lecteurs fidèles, pour votre soutien indéfectible.
Et comme on dit : stay tuned, d’autres nouvelles arrivent bientôt !
Jérôme.