De E.T. à Terminator : rappel de l’incroyable catalogue de références pop-culture de Stranger Things (et ce qu’on attend de la saison 5)
Écrit par Jérôme Patalano - Publié le 4 septembre 2025 - 🕐 7 minutes
Depuis son lancement en 2016, la série Stranger Things de Netflix n’a cessé de nous ramener dans les années 80 avec un mélange parfait d’horreur, de science-fiction et… de nostalgie (pour les quarantenaires/cinquantenaires), permettant à la jeune génération de découvrir cette période bénie côté pop-culture.
Alors que nous attendons avec impatience la saison 5 de Stranger Things, revenons ensemble sur les références pop-culture qui ont fait de cette série un phénomène mondial. En attendant, vous avez fait le test de personnalité pour savoir quel personnage de Stranger Things vous êtes ?
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Imaginez : c'est comme si « Stranger Things » avait été croisé avec « Les nouvelles aventures de Sabrina ». Le tout, dans les années 90.
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L’actualité brûlante de Stranger Things saison 5
La saison cinq de Stranger Things, la finale, débarquera le 27 novembre 2025 pour les premiers épisodes, suivis des épisodes 5 à 7 au lendemain de Noël, le 26 décembre 2025, et se conclura avec le 8e et tout dernier épisode le 1er janvier 2026, pour nous permettre de commencer la nouvelle année sous un plaid. Avec, d’après les rumeurs, des temps d’épisodes dignes d’un film de cinéma ! Une stratégie de diffusion qui énerve pas mal d’internautes… Netflix regretterait-il déjà la fin de sa poule aux œufs d’or qui lui a, entre autres, permis de gagner des millions d’abonnés ?
L’action reprendra à l’automne 1987, permettant aux acteurs, désormais jeunes adultes, de continuer à incarner leurs personnages avec crédibilité. D’après le pitch officiel plutôt laconique, « Hawkins sera encore marquée par l’ouverture des failles ». Voilà. C’est tout. Démerde-toi avec ça. Gageons que nos héros resteront unis par un seul objectif : retrouver et éliminer Vecna.

Théories et attentes pour Stranger Things saison 5
Les teasers révèlent des influences puisées dans The Mist de Stephen King et The Terminator, promettant un final apocalyptique digne des plus grands.
1987 marque l’arrivée des premiers ordinateurs personnels et de la VHS grand public. Attendons-nous à de nouvelles références technologiques de l’époque.
Avec Linda Hamilton confirmée au casting, les fans spéculent sur son rôle. Mère de famille endurcie ? Scientifique ? Son expertise en matière de survie face aux machines pourrait s’avérer précieuse face au Mind Flayer…
Steve Harrington semble destiné à un sacrifice héroïque, complétant son arc rédempteur. Quant à Will, son histoire pourrait se terminer comme elle a commencé : avec lui.

L’angle queer : Will Byers et la difficile évolution des mentalités
Will Byers, interprété par Noah Schnapp, reste mystérieusement connecté à Vecna, mais c’est surtout son évolution personnelle qui marque les esprits. La scène bouleversante de la saison 4, où Will retient ses larmes dans la voiture, alors qu’il n’arrive pas à déclarer son attachement profond à Mike, a touché le cœur de bon nombre d’entre nous.
Côté personnel, le jeune acteur Noah Schnapp a officialisé son coming out en 2023, donnant une dimension supplémentaire à son personnage. Cette authenticité résonne parfaitement avec l’évolution des mentalités depuis les années 80, période où l’homosexualité était encore tabou dans l’espace public.
Les références cinématographiques cultes de Stagner Things aux années 80, par saison
Les frères Duffer ont créé un véritable cabinet de curiosités nostalgique, puisant dans l’imagerie des années 80 et 90 pour créer un univers à la fois familier et terrifiant. Chaque saison nous a offert son lot de clins d’œil, d’acteurs cultes et de références qui ont fait battre le cœur des fans de cette époque bénie.
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Découvrez ce livreAu-delà des références, Stranger Things est devenu lui-même une référence. Jeux vidéo, produits dérivés, parcs d’attractions : la série a créé son propre écosystème nostalgique.
Les plus jeunes découvrent les années 80 à travers le prisme de Hawkins, créant une nostalgie de seconde main fascinante. Un phénomène que les créateurs de contenu explorent désormais dans leurs œuvres. Récap.

Saison 1 — Les Goonies, E.T. l’Extra-Terrestre, Alien
- L’ADN même de la série puise dans le chef-d’œuvre de Spielberg de 1985 « Les Goonies ». L’histoire de ce « Club des Cinq » nouvelle génération partant à l’aventure. Mystères souterrains, esprit d’équipe : tout y est, jusqu’au nom d’un des harceleurs du début de la série, « Troy », qui a le même nom que l’antagoniste du film originel.
- La connexion entre Eleven et Mike rappelle également celle d’Elliott et E.T. Même vulnérabilité, même protection mutuelle.
- Quant au Demogorgon et à son design organique horrifiant, il est clairement un hommage au xénomorphe créé par HR Giger, pour le « Alien » de Ridley Scott sorti au cinéma en 1979 (mon année de naissance !).
Saison 2 — Aliens, Gremlins, Poltergeist
- L’assaut final contre les Demodogs rappelle l’affrontement colonial Marines vs. xénomorphes dans le « Aliens » de James Camron, sorti en 1986.
- « Dart » et sa métamorphose évoquent irrésistiblement l’évolution des adorables Mogwai de Gremlins.
- Quant à Will, pris entre deux mondes, on pense directement à la petite Carol Anne, la jeune protagoniste de Poltergeist, aspirée par les forces spectrales.
Saison 3 — L’invasion des profanateurs, Terminator, The Thing
- Les habitants de Hawkins incarnent parfaitement la paranoïa des années 50, comme dans le film culte de 1978 « L’invasion des profanateurs », avec Donald Sutherland.
- Billy, possédé, devient une machine à tuer implacable : une sorte de pseudo-Terminator, préfigurant d’ailleurs l’arrivée de Linda Hamilton ?
- Quant à l’entité qui prend possession des corps humains, ça rappelle l’horreur de la contamination si chère à John Carpenter, comme dans son cultisme « The Thing » sorti en 1982 (ne me parlez pas de la version de 2011, svp).

Saison 4 — Les griffes de la nuit, Hellraiser, Carrie
- Vecna et ses meurtres dans les rêves ? Freddy Krueger (et ses griffes de métal) aurait adoré cette approche psychologique !
- L’Upside Down version gothique et les tortures de Vecna évoquent les êtres fictifs, extradimensionnels et démoniaques appelés « Cénobites », chers à Clive Barker (l’homme derrière l’univers de « Hellraiser »).
- Le massacre du laboratoire par Eleven enfant rappelle le carnage télékinétique de Stephen King dans le film de 1976 de Brian de Palma.
On n’oubliera pas les nombreux autres clins d’œil, comme quand les enfants font un Halloween habillés en « Ghostbusters » (saison 2), une figurine E.T. vue en décor, un poster des « Dents de la mer » repris dans une des promos d’une saison, etc. Y en a tellement !

Stranger Things : quelques guest-stars iconiques des années 80
Winona Ryder (Joyce Byers, saisons 1–4) : l’héroïne gothique de Beetlejuice et Edward aux Mains d’Argent, muse de Tim Burton dès la fin des années 80, trouve ici son rôle le plus maternel. Sa fragilité légendaire devient force protectrice.
Matthew Modine (Dr. Martin Brenner, saisons 1, 4) : l’inoubliable pilote de Top Gun se mue ici en un père scientifique pervers. Transformation glaciale d’un héros des années 80.
Sean Astin (Bob Newby, saison 2) : Mikey Walsh des Goonies (et plus tard Sam Gamegie de la trilogie du Seigneur des Anneaux) devient le beau-père parfait. Un casting de génie qui joue sur notre attachement nostalgique.
Paul Reiser (Dr. Sam Owens, saisons 2–4) : l’antagoniste d’Aliens (celui de James Cameron) se rachète une conduite dans l’univers des Duffer. Ironie du sort délicieuse.
Cary Elwes (Larry Kline, saison 3) : le héros de Princess Bride en maire corrompu, une chute de l’innocence parfaitement orchestrée !
Robert Englund (Victor Creel, saison 4) : Freddy Krueger lui-même dans le rôle du père tourmenté ? Meta-casting absolu !
Linda Hamilton, l’iconique Sarah Connor de Terminator, a officiellement rejoint le casting de la saison 5. Gageons qu’elle y apportera sa puissance dramatique à cette dernière saison. Un choix qui n’est pas anodin quand on connaît l’amour des Duffer pour les icônes du cinéma d’action des années 80.
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Découvrez ce livreStranger Things : une bande-son culte des années 80 (mais pas que)
« Should I Stay or Should I Go », The Clash (Saison 1) : la chanson fétiche de Jonathan et Will, métaphore parfaite de l’entre-deux mondes.
« Running Up That Hill », Kate Bush (Saison 4) : renaissance spectaculaire grâce à Max, propulsant Kate Bush au sommet des charts 37 ans après, notamment grâce aux nombreuses reprises sur TikTok.
Enfin, les compositeurs Kyle Dixon et Michael Stein livrent une BO synthétique digne des maîtres John Carpenter et Tangerine Dream.

L’héritage pop-culture de Stranger Things : l’adieu à une décennie réinventée
Stranger Things saison 5 s’annonce comme l’apothéose de cette love letter aux années 80 (et début des années 90 ?). Les frères Duffer ont réussi le pari fou de faire revivre une époque tout en créant quelque chose de résolument moderne.
Gageons qu’après le 1er janvier 2026, l’impact culturel de Stranger Things perdurera en inscrivant définitivement la série au panthéon des œuvres cultes. Car au final, Stranger Things nous a rappelé pourquoi nous aimons tant cette période des années 80 : l’innocence de l’enfance, la puissance de l’amitié, et la capacité unique de cette décennie à transformer l’ordinaire en extraordinaire.

Jérôme Patalano est un auteur édité et auto-édité de romans d’imaginaire, feel-good et thrillers, avec des personnages queers, et consultant free-lance en communication digitale.
Enfant des années 80 et ado des années 90, la pop-culture a toujours guidé sa vie, jusqu’à la création de plusieurs médias comme Poptimist, mag de pop-culture queer (et pas que).




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