Avec “L’institut”, Albin Michel nous a gratifié d’un nouvel opus de Stephen King en ce début d’année 2020… pré-Covid.
L’institut : de quoi ça parle ?
Le pitch : Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s’enfuir ?
Aussi angoissant que Charlie, d’une puissance d’évocation égale à Ça, L’Institut nous entraîne dans un monde totalitaire… qui ressemble étrangement au nôtre. Le nouveau chef-d’oeuvre de Stephen King.
Qu’en penser alors ?
Bon, parlons peu, parlons bien. Ce dernier-né de Stephen King est un page-turner qui vous rend accro. Tout y est : le complot, les enlèvements, des enfants terrorisés et maltraités, des pouvoirs, des personnes qui se croisent. Tout ce qui fait King est là. Cet énorme pavé, une fois qu’on est y entrés, se déroule plutôt vite. Quelques scènes font froid dans le dos (signe que c’est bien écrit) quand d’autres… sont terriblement longues.
C’est un peu ce que j’ai toujours reproché à Stephen King. Le début ? Il est incroyablement long. Le milieu (celui concernant le jeune héros ?) aussi. Et la fin… est beaucoup trop rapide à mon goût. Heureusement, le très court découpage des chapitres aide à « rythmer » la lecture du livre.
Au final, c’est un livre prenant, addictif, mais pas son meilleur.