Shadows House, nouvelle série en manga proposée par Glénat depuis juin 2020, est étrange à bien des égards. Et ça tombe bien, car depuis « The Promised Neverland », je n’avais rien de bien concret à me mettre sous la dent en termes de BD japonaise.
Shadows House, tome 1 : ça parle de quoi, et j’en ai pensé quoi ?
Le pitch : Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage… Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ?
Mon avis : Quelle étrangeté que ce manga ! Découvert par pur hasard chez mon libraire BD, j’ai dévoré cette histoire proposée par le service marketing de Glénat comme « écrite par le scénariste de THE PROMISED NEVERLAND ». Oui, vous avez bien lu. Kaiu Shirai planche également sur cette série singulière et joliment dessinée. Vendue comme « un manga d’horreur » (mouais… faut pas s’emballer non plus), cette production est de qualité et se lit en un rien de temps. L’histoire est très étrange ; on y sent presque un mix entre Tim Burton et Stephen King.
Plutôt court (et c’est fort dommage, car on devient vite accro !), je vais lorgner sur la suite de ce manga très vite, car il a gagné ma curiosité.
Shadows House, tome 2 : ça parle de quoi, et j’en ai pensé quoi ?
Le pitch : Dans l’étrange manoir coupé du monde des Shadow, les événements déconcertants continuent de se succéder. Tandis qu’elle cherche à se familiariser avec cet univers encore inconnu, la « poupée vivante » Emilico doit se préparer pour le jour de l’Exhibition. Elle n’a que peu de temps pour troquer sa maladresse contre un peu d’élégance afin de convaincre la famille Shadow. Car l’échec n’est pas une option quand on est remplaçable…
Mon avis : J’ai été hooké par cette belle saga très étrange et j’en redemande ! Dans ce volume, l’auteur (Kaiu Shirai, de THE PROMISED NEVERLAND !) nous en apprend un peu plus sur cette atmosphère spéciale dans laquelle Emilico vit. Les premières révélations commencent ainsi que l’arrivée de nouveaux personnages : ça y est, la locomotive du récit est lancée !
C’est encore un beau tome qui se lit beaucoup trop vite, superbement imprimé et à la couverture splendide (du grand #Glenat, comme d’hab).
Au moment où j’écris ces lignes, je viens d’apprendre que le tome 3 venait de sortir. JOIE ! ????
Shadows House, tome 3 : ça parle de quoi, et j’en ai pensé quoi ?
Le pitch : L’Exhibition bat son plein. Cinq nouvelles poupées vivantes accompagnées de leur ombre maître sont en concurrence pour devenir adultes. Derrière l’examinateur Edward, les regards inquisiteurs se multiplient. Et certains traits de caractère commencent à se dévoiler derrière des visages toujours cachés dans l’ombre.
Mon avis : Plus j’avance dans l’histoire et plus je kiffe ! Ce récit très étrange revêt un caractère aventureux plutôt bien fichu dans ce volume, en intégrant une épreuve dangereuse dans un labyrinthe (appelée « Exhibition »), faisant penser à un mix entre Hunger Games et Alice au Pays des merveilles. De plus, c’est l’occasion pour les auteurs (Kaiu Shirai et le collectif So – ma – to) de dévoiler d’autres personnages et de nouvelles intrigues qui augurent quelque chose de bon pour la suite.
Si j’avais été producteur, j’aurais acheté les droits pour l’adapter en une mini-série événement (#fantasme).
L’un des meilleurs mangas du moment, je le redis, qui ne déçoit pas au fil des tomes.